Alerte protocole ! Alerte effectifs !

Un protocole signé pour des effectifs 

La CFDT a signé le protocole pour deux raisons principales : les augmentations pour les plus petits salaires de la DGAC et les recrutements en hausse. 
Le protocole engage la DGAC à augmenter son nombre d’agents des chiffres suivants :  

Des promesses non tenues 

Déjà en 2025 l’administration nous avait indiqué ne pas avoir réussi à défendre auprès du gouvernement l’augmentation de 132 agents. Elle avait obtenu une augmentation de +122, soit dix de moins que ses engagements. Nous avions accepté la promesse de voir cet écart reporté sur les années suivantes. 
Seulement voici que faute de report, c’est une nouvelle réduction que nous annonce l’administration pour 2026 : 

But contre son camp 

Le gouvernement veut couper du fonctionnaire, nous connaissons la musique. Mais le trafic augmente et la DGAC a besoin de performance. 

Nous savions tous que les augmentations d’effectifs apportées par le protocole n’étaient déjà pas suffisantes. Les départs massifs des cinq années qui viennent vont transformer le sous-effectif en un mur de minutes de délais. Nous perdons 20 agents sur les engagements protocolaires alors que nous devrions au contraire dépasser les recrutements prévus au protocole pour surmonter la crise à venir. 

La CFDT ne peut pas accepter de tels reniements. Nous ne voulons pas voir la DGAC foncer droit dans le mur de la catastrophe économique. 

• L’administration doit respecter ses engagements sur les effectifs.  

• L’administration doit dès maintenant préparer un plan de recrutements supplémentaires. 

« Alors que l’augmentation du trafic de survol est plus forte et plus rapide qu’anticipé, que le nombre de vols à contrôler ne cesse de s’accroître et qu’une vague inédite de départs à la retraite se profile, le rapporteur craint que les nouveaux recrutements envisagés aujourd’hui […] soient insuffisants pour faire passer le trafic aérien dans des conditions acceptables » 

Rapport pour le budget 2026 de Monsieur le sénateur Vincent Capo-Canellas .