Télétravail à la DGAC : convaincre, mettre en oeuvre, consolider.
Dès 2006, la CFDT Aviation Civile demandait dans son cahier revendicatif préparatoire aux négociations protocolaires que des travaux soient entrepris au sein de la DGAC en matière d’usage des « Technologies de l’Information de la Communication » et de « mise en œuvre de télétravail ».
En 2016, la CFDT considère tenir le bon bout et titre enfin : « Télétravail : pour la CFDT il faut y aller maintenant ! »
En 2017, ce sont les premiers pas à la DGAC, avec 352 télétravailleurs à la DGAC.
En 2024, l’administration dénombre 4432 télétravailleurs (2708 hommes et 1724 femmes).
Le chemin parcouru par une administration initialement rétive et aujourd’hui raisonnablement engagée est considérable, même si dans certains services du chemin reste à faire.
Les documents présentés le 2 juin 2025 au Comité de suivi du télétravail sont perfectibles, et la CFDT a présenté un certain nombre de recommandations concernant la photographie de l’existant (ratio de la population concernée plutôt que chiffres bruts plus difficilement interprétables) et souligné quelques pistes de réflexion (la baisse du nombre de télétravailleuses mériterait d’être interrogée).
Nous disposons là néanmoins d’un état des lieux qui confirme l’installation du télétravail dans les pratiques d’organisation du temps de travail, avec un usage qui semble se stabiliser majoritairement autour de 2 journées de télétravail hebdomadaires, flottants ou fixes.
Il reste, comme en témoignent les commentaires parfois surprenants recueillis auprès de l’encadrement, à répondre aux interrogations persistantes et à généraliser l’effort de formation et l’accompagnement administratif des encadrants de télétravailleurs pour faire tomber les dernières barrières psychologiques ou pratiques qui subsistent et achever de consolider dans le temps cette révolution des pratiques professionnelles et managériales, au bénéfice de l’ensemble de la communauté de travail.
La CFDT s’est déclarée prête à travailler en ce sens.